Pas moins de 92 % de la population mondiale vit dans des lieux où la qualité de l'air est mauvaise, en particulier dans les grandes agglomérations urbaines. Les travaux du Geotop visent à départager les sources naturelles de celles anthropiques ainsi qu'à comprendre les processus de transport et de dégradation des polluants de l'air ou des milieux aquatiques, via des approches isotopiques. Ces études en géochimie urbaine sont cruciales dans un tissu urbain en expansion et fragilisé par les évènements météorologiques extrêmes qui peuvent altérer les cycles des polluants. L'impact de ces polluants ne se limite pas aux zones (péri-) urbaines, leur transport à longue distance affectant aussi les environnements nordiques. Ceux-ci sont par ailleurs touchés par des sources de pollution locales liées aux activités minières. Le Geotop étudie donc aussi l'évolution de l'impact anthropique dans ces régions à partir d'enregistrements bio/géologiques (e.g., varves lacustres, tourbières, arbres).