Offres de projets et d'emplois
Les usages de l’eau sont très variés dans la grande région de Montréal, en raison de la présence de régions urbaines, périurbaines et agricoles. Dans ce contexte, un bilan hydrique doit s’intéresser aux prélèvements d’eau souterraine (eau potable, industrielle, agricole, géothermie), aux émergences des eaux souterraines à la surface (drainage, cours d’eau, milieux humides) et aux interactions avec les infrastructures souterraines (métro, fuite des réseaux souterrains, infrastructures souterraines bâties).
Il existe de nombreuses données sur la géochimie et la qualité des eaux dans la grande région de Montréal, mais ces données sont localement incomplètes et n’ont jamais été étudiées à l’échelle régionale. Cette échelle est toutefois nécessaire pour identifi er les grandes directions d’écoulements dans les aquifères et identifier la présence de certains contaminants, notamment en lien avec les activités urbaines, industrielles et agricoles.
L’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l'un des plus importants instituts de recherche universitaire en sciences de la mer au Canada, est à la recherche d’une nouvelle professeure ou d’un nouveau professeur régulier (poste menant à la permanence) en géologie marine avec spécialisation en sédimentologie.
Face aux enjeux croissants liés aux changements climatiques (CC) et à l’état des infrastructures d’égout vieillissantes, les villes québécoises déploient des infrastructures vertes (IV) drainantes pour favoriser l’infiltration passive des eaux de pluie. Cependant, l'utilisation de sels de déglaçage sur les routes suscite des préoccupations quant à la corrosion des conduites et à la pollution des nappes phréatiques.