Au cours de la dernière décennie, de nouvelles datations sur des peintures rupestres (peintures réalisées sur des supports rocheux, comme les grottes) ont démontré leur ancienneté en Europe et en Océanie, remontant à plus de 45 000 ans. Ces études ne sont que la partie émergée de l’iceberg : actuellement, des projets sont en cours autour du globe pour dater des sites très variés autant au niveau des techniques de peinture que des supports et ses ingrédients employés. Ainsi, il est nécessaire d’ajuster les méthodes géochronologiques à chaque site/environnement entrainant le développement de nouveaux procédés. Nous aborderons ici l’emploi de la chimie analytique et des plasmas froids pour la datation par le radiocarbone, et les travaux préliminaires sur l’emploi des halos de dommages radioactifs dans les quartz comme nouveau chronomètre.
Nouvelles avancées dans la datation de l’art rupestre : chimie analytique, plasmas froids et halos de dommages radioactifs
Dre Adelphine Bonneau
31 octobre 2023