Doctorat sur le Projet du développement de l’Indice de Développement et de Persistance des Réseaux (IDPR)

Analyse IDPR du Sud-Québec : une méthode indirecte pour reconnaître la distribution spatiale de l’infiltration, du ruissèlement, et d’autres indices hydrogéologiques

Le présent projet présenté à la direction de l’eau potable, des eaux souterraines et de surface (DEPESS) du MELCCFP s’articule autour du lien entre géomorphologie et les propriétés hydriques du substratum. L’organisation du réseau hydrographique dépend en premier lieu des propriétés hydrologiques et hydrogéologiques des formations géologiques. Ainsi, dans un contexte climatique donné, la densité de drainage est un indicateur fort des propriétés des formations géologiques qui constituent le bassin.

Les ressources en eaux souterraines sont devenues un point central de la recherche ces dernières années, avec des investigations axées sur la vulnérabilité, la dynamique de recharge et les interactions surface-eaux souterraines. Cependant, les méthodologies employées dans ces études rencontrent souvent des défis de comparabilité à travers des paysages hydro-géomorphologiques divers et des résolutions variées.

Sujet de la thèse : En s'appuyant sur des méthodologies établies, telles que l'indice de développement et de persistance du réseau (IDPR), nous exploitons des ensembles de données existants de réseaux fluviaux et d'élévations numériques dans le sud du Québec. Par le développement d'un indice cartographique, cette recherche vise à fournir un outil simple pour identifier les zones de recharge des aquifères, de ruissellement ou d'infiltration. Un tel indice est prometteur pour délimiter les régions d'intérêt cruciales pour protéger les ressources en eau et potentiellement les optimiser grâce à des stratégies de gestion de la recharge ciblée. Il existe la possibilité de déploiements sur le terrain pour valider les résultats.

Lieu de travail : Doctorat en sciences de la Terre et de l'atmosphère à l'Université du Québec à Montréal, Montréal, Canada.

Date et durée : Début de la thèse à partir de septembre 2024. Durée de 3 ans.

Ce que nous offrons :
• Supervision individuelle
• Travail en équipe sur un projet avec diverses applications aux questions environnementales
• Coopération avec le ministère MELCCFP
• Utilisation de l'infrastructure de l'UQAM avec tous ses avantages

Compétences et profils recherchés : 
• Exigence : diplôme de master en géosciences, géomathématiques, hydrogéologie, cartographie ou dans un domaine connexe.
• Atout : expérience dans la rédaction et la publication d'articles scientifiques dans le cadre d'une évaluation par les pairs.
• Atout: autonomie et capacité à travailler en équipe.
• Atout: excellente connaissance d'ArcGIS ou de QGIS et expérience dans la gestion de grandes quantités de données.
• Exigence : maîtrise du français (à l'oral et à l'écrit) et de l'anglais (à l'oral et à l'écrit).

Environnement de travail : Le projet sera codirigé par Dr. Christin Mueller (UQAM), Prof. Janie Masse-Dufresne (ETS), Dr. Viorel Horoi (UQAM) et Prof. Florent Barbecot (UQAM).

Bourses d’étude : Entre 25 000 et 30 000$CAN

Comment postuler : Les candidat.e.s intéressé.e.s sont prié.e.s d'envoyer un CV, une lettre de motivation, un relevé de notes et les contacts de 3 référents à muller.christin [at] uqam.ca, janie.masse-dufresne [at] etsmtl.ca, horoi.viorel [at] uqam.ca et barbecot.florent [at] uqam.ca . La sélection sera effectuée au fur et à mesure de la réception des dossiers jusqu’au recrutement de l’étudiant·e. La date limite de candidature est le 15 juillet 2024.

*L’UQAM contribue au développement d’un environnement favorable à l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans toutes les sphères d’activités, incluant les obligations pour la recherche et la création. Pour ce faire, les procédures de recrutement du personnel hautement qualifié (incluant les personnes étudiantes et les postdoctorants) doivent s’assurer d’une représentation des groupes minorisés et favoriser leur inclusion au sein des équipes de recherche.